Safarel Obiang était à Radio Nostalgie d’Abidjan, ce samedi, à l’émission « Rien n’à cacher ». L’auteur du titre à polémique « Ahoko » a reçu l’appel d’Antoinette Konan, une artiste ivoirienne jouant de l’instrument du même nom, lui prodiguant de sages conseils.
Les sages conseils d’Antoinette Konan à Safarel Obiang
Le dernier concept créé par Safarel Obiang est « Ahoko ». Les pas de danse de ce nouveau titre du lauréat du Primud 2019 simulent des gestes de la masturbation masculine. Et même si l’artiste Coupé-Décalé s’en défend à cor et à cri, jurant faire la promotion de l’instrument de musique Ahoko (constitué d’une petite boule, souvent un fruit évidé et séché, ayant deux trous symétriques de chaque côté, servant de caisse de résonance et traversé de part en part par une longue tige en bois strié), les critiques demeurent toujours vives.
Les danseurs et autres chorégraphes de la chanson de Safarel Obiang ont en effet cette manie de danser qui est sans équivoque sur la réelle signification de ce nouveau concept. Des adolescents abidjanais poussent le vice jusqu’à se dénuder et à tenir leur appareil génital en main pour esquisser les pas de danse du « Ahoko ».
Antoinette Konan avait tout d’abord soutenu l’artiste en déclarant : « Mon fils Safarel, merci de défendre ce noble instrument qui se veut être une source de valeur pour la région du centre. Plus qu’un instrument, l’Ahoko est devenu un emblème national. Encore merci à toi, et bravo de me rejoindre. » Mais à son dernier appel sur Nostalgie, elle a donné ce conseil à Safarel : « Tu sais mon fils, tu as toujours mon soutien, et ce n’est pas ici que je vais changer. Tu vas entendre beaucoup de choses, mais il faut résister à toutes les critiques. Je te conseille cependant de changer la chorégraphie pour rester zen. »
Safarel Obiang, de son vrai nom Gooré Bastien Junior, a dit bien comprendre les conseils de sa « vieille mère ». Attendons donc de voir s’il mettra en pratique ces sages conseils pour éviter de dévaloriser la musique ivoirienne.