Au Burkina Faso, les Forces de défense et de sécurité annoncent avoir repoussé une attaque visant le détachement militaire et la gendarmerie de Foutouri, à l’est du pays. La scène s’est déroulée le matin du lundi 11 novembre 2019. Dix assaillants ont été tués au cours des combats.
Le Burkina Faso subit une autre attaque
L’information est relayée par l’Agence d’information du Burkina (AIB). Notre source indique que la brigade de gendarmerie de Foutouri, un département du Burkina Faso, situé dans la province de Komondjari, a été la cible d’une attaque tôt le matin, le lundi 11 novembre 2019.
Nous apprenons que les Forces de défense et de sécurité se sont violemment interposés. La riposte de l’armée burkinabè a été fatale pour les assaillants. Après trois heures d’intenses combats (3 heures 30 à 6 heures du matin), le bilan est lourd pour les envahisseurs qui ont perdu dix de leurs hommes. Les Forces de défense et de sécurité précisent que deux éléments de l’armée ont été légèrement blessés.
Si des sources administratives évoquent dix morts dans le rang des assaillants, des informations locales parlent plutôt de cinq morts. Suite à cette énième attaque, les autorités du Burkina Faso ont réagi à travers un communiqué publié ce lundi.
« La vigoureuse riposte des unités a permis de neutraliser au moins trois (3) assaillants et de récupérer de l’armement et des munitions. Deux (2) soldats du détachement ont été légèrement blessés. Ils ont été immédiatement pris en charge et évacués », peut-on lire dans la note signée des mains du directeur de la communication et des relations publiques de l’armée.
Le chef d’État-major général des armées n’a pas manqué de féliciter « les unités engagées et particulièrement les éléments du détachement de Foutouri pour leur détermination. Il a également exhorté « l’ensemble des Forces armées nationales à poursuivre les efforts ».
Mercredi 6 novembre 2019, un convoi transportant les travailleurs d’une entreprise minière a été attaqué par des hommes armés. Les autorités avancent que 38 personnes ont été tuées.