Au Burkina Faso, le décès de la députée Rose Marie Compaoré, survenu le 18 mars 2020 au CHU de Tengandogo, continue de susciter des réactions. On apprend qu’à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020, le professeur Martial Ouédraogo a été démis de son poste de coordonnateur du Comité national de la riposte de coronavirus, en raison des zones d’ombre autour de la mort de la parlementaire burkinabè.
Burkina : Décès de la députée Marie Compaoré, des zones d’ombre
Députée et membre du bureau politique de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Rose Marie Compaoré est décédée le 18 mars 2020, au Centre hospitalier régional (CHU) de Tengandogo, dans le centre du Burkina Faso.
Dès l’annonce de la disparition de cette dame de 61 ans, des informations avancent qu’elle a rendu l’âme des suites de la maladie à coronavirus. Il faut noter qu’elle occupait le fauteuil de deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale burkinabè.
Le décès de l’ex-députée a vite été signalé comme le premier en Afrique. Cependant, l’époux de la défunte, Amado Compaoré, réfute la thèse selon laquelle sa conjointe serait décédée après avoir été contaminée par le covid -19.
« Comment une patiente qui est rentrée consciente à l’hôpital le 16 mars, est déclarée morte du coronavirus le lendemain 17 mars, alors que le test lui-même prend au minimum trois jours », s’est-il interrogé sur une chaîne de télévision privée.
Mercredi 29 avril 2020, le gouvernement burkinabè a planché sur le sujet lors du Conseil des ministres. Il ressort que le professeur Martial Ouédraogo, en charge de la coordination du Comité national de la riposte de coronavirus a été démis de ses fonctions pour raison de contrevérités sur le décès de Rose Marie Compaoré.
En attendant la nomination de son remplaçant, l’intérim est assuré par le docteur Bicaba.