Après avoir dévoilé une nouvelle chanson intitulée ‘’3e lettre‘’, dans laquelle il demande aux présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, de se retirer de la scène politique, le chanteur ivoirien, Billy Billy, est encore monté au créneau pour dire ses vérités.
Situation délétère en Côte d’Ivoire: Billy Billy accuse Gbagbo, Bédié et Ouattara
‘’A un moment, il faut s’asseoir et se poser les bonnes questions … pour faire un bilan, pour tirer des leçons de tout ce qui s’est passé et puis se dire que tous ces soubresauts que le pays connait depuis plus de 30 ans, c’est pour ces mêmes personnes. Et puis, ce qui est bizarre, ces mêmes personnes ont dirigé. Pourquoi on n’a pas le courage ou l’honnêteté intellectuelle de leur dire qu’ils ne peuvent plus rien apporter‘’ a interrogé Billy Billy dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
Et le rappeur d’enfoncer le clou: ‘’Bédié, ce n’est pas un opposant, c’est un rancunier. Ils ont fait un deal; il y a quelqu’un qui n’a pas tenu sa parole dans le deal, on lui a promis qu’après 10 ans, on allait donner le pouvoir au PDCI. Chose qui n’a pas été respectée, et vous voulez que les gens aillent se tuer pour ça… Si le président Gbagbo dit: tout le monde derrière Affi ou tout le monde derrière Stéphane Kipré, ou tout le monde derrière Blé Goudé, ça fait quoi ? », a-t-il ajouté.
Pour Billy Billy, Gbagbo, Bédié et Ouattara sont les principaux responsables de ce qui arrive à la Côte d’Ivoire actuellement. ‘’Pourquoi vous n’arrivez pas à comprendre que nous avons en face de nous, des gens qui sont assoiffés de pouvoir. Aujourd’hui, ce que la Côte d’Ivoire vit, c’est à cause de 3 personnes qui sont imbues de leurs personnes, orgueilleuses, rancunières … et c’est pour ceux-là que nous allons nous entre-tuer ?’’, a-t-il indiqué.
Par finir, l’enfant de Wassakara a adressé un message à la jeunesse ivoirienne. ‘’Menez le bon combat. On peut mourir pour l’amour de son pays parce qu’on croit en sa cause, mais il y a des causes qui n’en valent pas la peine. Moi je vous dis: vos histoires de Gbagbo, vos histoires de Bédié, vos histoires d’Ado, on n’a qu’à garer ici‘’, a-t-il martelé.