Le pétrole est au plus haut depuis le début de la pandémie. Cap sur 60 dollars pour le Brent américain, un an après le début de la pandémie de coronavirus.
Le pétrole au plus haut depuis le début de la pandémie
“Le baril de Brent gagnait lundi 1,26% à 60,19 dollars, son plus haut depuis janvier 2020, dans le sillage des marchés qui accueillent avec espoir les campagnes de vaccination contre le Covid-19 et les promesses d’un nouveau plan de soutien économique américain”, rapporte Financial Afrik.
Les cours du pétrole augmentaient encore vendredi après quatre séances consécutives de hausse, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,10% à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 59,49 dollars, peu après avoir touché 59,75 dollars.
Le baril américain de WTI pour le mois de mars s’appréciait dans le même temps de 1,08% à 56,84 dollars, après avoir atteint 57,09 dollars, au plus haut depuis le 22 janvier 2020.
S’il a atteint de nouveaux records en près d’un an, le Brent n’est cependant pas à son maximum de l’année dernière, à 71,75 dollars, touché le 8 janvier.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont signifié cette semaine leur confiance dans la reprise de l’économie mondiale, et par ricochet celle de la demande de pétrole brut, tout en maintenant leur politique de contrôle drastique de l’offre.
Fin 2018, les cours de l’or noir avaient dégringolé pour atteindre leur plus bas niveau en un an et demi, à 49,93 dollars pour le Brent et à 42,36 dollars pour le WTI. « Le marché du pétrole se basait sur des perspectives particulièrement négatives pour la croissance mondiale en 2019 », a souligné Joel Hancock, analyste de Natixis, faisant craindre une demande d’essence moins soutenue.
Les prix du pétrole ont donc profité depuis le début de la semaine des négociations bien engagées entre la Chine et les États-Unis, alors que les tensions commerciales constituent toujours une menace susceptible de peser sur l’économie mondiale en 2019.