Yacé Éliane Désirée, directrice générale de la BHCI (Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire) a récemment réaffirmé sa détermination de résoudre le déficit en logement dans le pays. C’était à l’occasion de la remise de clés à des souscripteurs immobiliers par l’entreprise Kimex Finances le jeudi 15 décembre 2022 à Bingerville.
Côte d’Ivoire : La BHCI déterminée à résoudre le déficit en logement
La société Kimex Finances a organisé une cérémonie de remise de clés des premières villas de son programme dénommé « Résidences les Hauts Plateaux de Bingerville » le 15 décembre 2022. Yacé Éliane Désirée qui a pris part à cet événement a révélé que la réalisation de ce projet n’a pas été facile. « Le promoteur n’a jamais baissé les bras même quand les fonds n’avaient pas été débloqués », a confié la directrice générale de la BHCI.
Ce projet immobilier, faut-il le rappeler, est constitué de 36 logements bâtis sur une superficie de 8 ha. « La BHCI est décidée à participer au développement du secteur immobilier. Nous avons travaillé pour que le déficit en logement soit résolu en Côte d’Ivoire », a poursuivi la patronne de la BHCI.
Jean-Paul Anelone, premier responsable de l’entreprise immobilière Kimex Finances, a tenu à remercier les souscripteurs pour leur patience, leur courage et la confiance exprimés de diverses manières. Il a aussi réaffirmé sa reconnaissance et sa gratitude à la BHCI.
Pour M. Anelone, le nom de ce projet immobilier reflète la position en hauteur et offre un cadre de vie avec des rues bitumées, un club house, un groupe scolaire, un centre commercial, un complexe sportif. Il comporte des villas de 3 à 18 pièces.
Au nom des récipiendaires, Coulibaly Mamadou a déclaré que ce jour est solennel. « L’achat d’un bien immobilier est une étape de la vie. Cela demande un gros investissement financier et émotionnel », a-t-il lancé entendre.
Usher Daniel, président de la Chambre nationale des promoteurs fonciers de Côte d’Ivoire (CNPFCI), a dressé le tableau de l’immobilier dans notre pays. « On nous parle de 500 000 logements de retard en Côte d’Ivoire. Le besoin est de 60 à 70 000 nouveaux logements par an », s’est-il exprimé.