Le FEMICI (Réseau des Femmes du Secteur Minier de Côte d’Ivoire) mobilise les acteurs et les partenaires pour soutenir l’amélioration durable des conditions de vie et de travail des femmes dans le secteur minier et des communautés impactées. Il a pour ambition d’accroître la participation des femmes dans l’industrie extractive.
Quelles opportunités pour les femme dans l’industrie minière en Côte d’Ivoire ?
Le FEMICI a fait un bilan de la situation des femmes dans le secteur minier. Il a aussi décliné le plaidoyer pour améliorer leur situation.
Ce réseau a réuni au siège du bureau régional de Endeavour Mining à Abidjan, OSC, entreprises, groupements professionnels et pouvoir public pour un atelier d’échanges sur la situation, les opportunités et les défis de la participation des femmes dans le secteur minier.
En prélude au vote du nouveau code minier ivoirien, la présidente du FEMICI, Mme Christine LOGBO-KOSSI, directeur général du GPMCI (Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire), a relevé qu’il devrait prendre en compte certaines dispositions permettant une réelle insertion et une meilleure représentativité des femmes dans le secteur.
Une telle mesure, selon elle, devrait conduire à l’amélioration de la présence et de la participation des femmes dans la gouvernance des industries extractives en Côte d’Ivoire.
Des ambitions qui ont vu le soutien de de l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire. Le diplomate canadien s’est engagé à soutenir le plaidoyer pour une mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières afin de mettre en œuvre la proposition de plan d’actions prioritaires du FEMICI.
Selon le Groupement professionnel des miniers de Cote d’Ivoire, en 2018, il y avait seulement 7,8 % de femmes actives dans l’industrie minière formelle dont 0,3 % à des postes de haute direction.
Selon le rapport d’étude du GIZ de 2019 sur les dispositifs de garantie en matière de genre du Processus de Kimberley, parmi les 47 permis d’exploitation artisanale octroyés au cours des 5 dernières années précédant l’étude, aucun n’avait été attribué à une femme.