Le ministre de la Communication Jean Emmanuel Ouédraogo, a prononcé sur les revendications des Hommes de médias sur la « liberté », qui est sur toutes les lèvres ces temps ci. Pour lui, « Il n’y a pas de liberté dans un pays qui n’est pas libre». En effet, le ministre de la communication s’est prononcé au cours de la cérémonie de la 10 édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP), le 20 vendredi à Ouagadougou.
Burkina Faso : lancement officiel de la 10è édition du festival international de la liberté d’expression de la presse
À en croire le président du comité d’organisation du FILEP 2023, Inoussa Ouédraogon sur la gestion des informations et et autres, la « (…) volonté de certains dirigeants de contrôler l’information, de museler la presse, d’instaurer la pensée unique, les journalistes africains que nous sommes n’avons d’autres choix que de nous battre, de résister (…). Comme le dit si bien le professeur Joseph Ki Zerbo, naa laar, an sara, si nous nous couchons, nous sommes morts ».
À cet effet, il invite les hommes de médias à se battre à fond dans le contrôle et transparence des informations.
À l’occasion de cette journée, plusieurs préoccupations ont été soulignées dont le ministre de la communication n’a pas hésité à y prononcer. Ainsi, en réponse aux différentes questions du président du comité d’organisation, le ministre de la communication a été direct.
Pour lui, « Il y a des lignes rouges qui sont fixées et sur ces lignes rouges, nous sommes fermes ». Dans la même foulée, il continue en disant : « Il est illusoire de penser à une liberté qui puisse surnager dans un pays qui n’est pas libre. Il est illusoire de penser qu’on peut avoir une sorte de journalisme hors-sol qui peut survivre ou qui peut continuer à s’exercer de façon normale dans les conditions d’un pays qui est en guerre. La première menace au Burkina contre les libertés d’expression et de presse, c’est le terrorisme, c’est la principale menace ».
Par ailleurs, pour le porte parole du gouvernement, l’effectivité de cette cérémonie est le fruit de la détermination des uns et autres lors de la 10 édition du FILEP.