Pour la seconde fois, le Cameroun ne connaitra pas de célébration de la fête nationale. Le président Paul Biya vient d’annoncer l’annulation des festivités à cause de la pandémie du covid -19, selon un communiqué émanant de la présidence de la République.
Cameroun : pourquoi Paul Biya annule la fête nationale
Le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République porte à la connaissance de l’opinion qu’en raison de la pandémie du covid-19, Monsieur le président de la République, son excellence Paul Biya, a décidé de l’annulation des cérémonies officielles prévues à l’occasion de la fête nationale, édition 2021 », indique un communiqué officiel des autorités du Cameroun.
Paul Biya invite, par ailleurs, « les Camerounaises et les Camerounais lors de la commémoration de la date 20 mai, ainsi que de la célébration des prochaines fêtes religieuses, à observer rigoureusement le respect des mesures de distanciation sociale édictées par le gouvernement ». Le chef de l’État tient à préciser qu’en dépit des performances appréciables du Cameroun dans la lutte contre la maladie à coronavirus demeure une tragique réalité contre laquelle il convient de se prémunir par le respect des mesures barrières et par la vaccination. L’année dernière, la fête nationale avait aussi été annulée.
Il faut rappeler que la traditionnelle grande marche des travailleurs du 1er mai a été également annulée cette année compte tenu du contexte sanitaire actuel et de la réalité de la pandémie de la covid -19. Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale avait encouragé les travailleurs à observer des activités parallèles dans le respect des mesures barrières. « Les acteurs du monde du travail sont invités à organiser, conforment aux mesures restrictives édictées par les pouvoirs publics, des activités de sensibilisation et d’échanges notamment par le biais des moyens modernes de communications, ainsi que toutes manifestations en liaison avec le thème officiel réunissant moins de cinquante personnes dans le respect de toutes les mesures barrière », pouvait-on lire dans un communiqué.