Des agents des Collectivités territoriales de Côte d’Ivoire ne sont pas du tout contents du traitement à eux infligé par leur hiérarchie. Dans l’optique de mieux faire entendre leur cause, ces derniers ont décidé de la création d’un syndicat, le SACT-CI.
Collectivités territoriales, les agents en ordre de bataille pour leurs intérêts matériels et moraux
Depuis la présidence de Laurent Gbagbo jusqu’à celle d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire connaît une décentralisation poussée, avec la création des Conseils régionaux (Conseils généraux, selon la première appellation), en sus des Conseils municipaux (existant depuis plus d’une quarantaine d’années).
Si ces Collectivités territoriales décentralisées ont eu l’avantage de booster le développement dans de nombreuses régions et autres communes de la Côte d’Ivoire, force est de constater qu’il ne fait pas forcément bon vivre à l’intérieur de ces Conseils. C’est le cas de certains agents de ces structures, qui se plaignent d’être des laissés-pour-compte.
En effet, constatant des cas de violation flagrante de leurs droits fondamentaux, ces agents ont entrepris de créer le Syndicat national des agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire (SACT-CI) pour la défense de leurs droits.
« Il s’agira pour le mouvement de défendre les intérêts matériels et moraux des agents des collectivités territoriales en Côte d’Ivoire, de faire des propositions constructives à l’autorité compétente dans le but d’améliorer la qualité des services, dont elle a la gestion. Mais aussi, d’être une plate-forme d’informations et de formation du personnel des agents desdites collectivités », précise dans son manifeste, Azragnon Elie, Secrétaire général national dudit syndicat.
Déterminé à obtenir la restauration de leur dignité, le leader syndical appelle ses camarades à la « mutualisation des efforts communs » afin de faire aboutir leurs différentes « revendications objectives », qu’il promet d’étaler dans les moindres détails, les jours à venir, dans une plateforme revendicative.
« Puisse Dieu nous assister dans notre laborieuse marche dans la quête de la justice sociale pour les agents des collectivités territoriales. Car, il est grand temps de prendre notre destin et notre destinée en main. Personne ne le fera à notre place », a conclu Azragnon Kouadio Élie.