Kouakou Kra, vice-président du FPI en charge des questions électorales, a réagi à la convocation du Premier ministre Hamed Bakayoko, pour échanger sur le cadre d’organisation du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.
Dialogue Hamed Bakayoko-opposition: Le FPI ne se sent « nullement concerné » ( Le vice-président Kouakou Kra)
Candidat à sa propre succession, le président Alassane Ouatara est engagé dans un bras de fer avec son opposition autour de plusieurs points relatifs à la bonne tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.
Même s’il semble opposé à un éventuel report dudit scrutin, il n’en demeure pas moins évident que le candidat du RHDP tente de négocier en coulisse avec ses adversaires. Le président ivoirien, par le biais de son Premier ministre et directeur national de campagne, Hamed Bakayoko, a invité à la table de négociations, l’opposition politique ivoirienne, ce samedi 17 octobre 2020 à la Primature.
Selon le communiqué signé du ministre en charge l’Administration du territoire, cette séance de travail, à laquelle sont conviés tous les partis politiques ayant déjà pris part au dialogue politique, portera sur le cadre d’organisation du scrutin présidentiel du 31 octobre prochain.
Joint au téléphone sur la question de la participation ou non du Front populaire ivoirien (FPI) à cette convocation du Premier ivoirien, Kouakou Kra, vice-président du FPI, a indiqué que pour l’heure son parti ne se sent « nullement concerné » par la dite convocation.
« Il n’y aura pas d’élection le 31 octobre prochain. Il n’y a pas de commission électorale indépendante. Il n’y a pas de Conseil constitutionnel. Et Alassane Ouattara ne doit pas être éligible. Nous avons demandé le report, réconcilier les ivoiriens et établir les règles du jeu », a indiqué l’ancien député de Nassian.
L’opposition ivoirienne, faut-il le souligner, a lancé depuis le 20 septembre dernier un mot d’ordre de désobéïssance civile en vue de contraindre à la table de discussion le président Alassane Ouattara et son régime RHDP.
Pascal Affi N’guessan, le président du FPI, et Henri Konan Bédié, demandent la mise en place de conditions garantissant la tenue d’un scrutin présidentiel apaisé, crédible, inclusif et démocratique avant toute participation à l’élection.