La Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (Poeci), a relevé dimanche « des actes de violence à Bassam et Port-Bouët », et s’est insurgée « contre les empêchements d’observer opposés à certains de ses observateurs », lors de la reprise des élections locales, dans une note.
La Poeci dénonce de vives tensions qui ont émaillé le scrutin
« La POECI dénonce des actes de violence et des tensions en cours dans de nombreux lieux de vote et en dehors dans les communes Grand-Bassam et de Port-Bouët », indique le communiqué.
La plateforme s’est par ailleurs insurgée « contre les empêchements d’observer qui ont été opposés à certains de ses observateurs », alors qu’ils bénéficient d’une « accréditation » de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections en Côte d’Ivoire).
Plus tôt dans la matinée, le QG de Sylvestre Emmou, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Port-Bouët, a été saccagé par des inconnus.
A Bassam, des individus ont cassé des urnes dans des centres de vote.
Mardi, la Poeci avait appelé les uns et les autres à un « scrutin apaisé« , après les violences qui ont émaillé le vote du 13 octobre et qui a fait l’objet de sa reprise dans certaines localités, dont Bassam et Port-Bouët.
La POECI a demandé « aux forces de sécurité de jouer pleinement leur rôle » quant à la sécurisation des opérations de clôture et de dépouillement dans toutes les circonscriptions où les élections sont reprises.
La plateforme a également appelé tous les candidats ainsi que leurs partisans « à respecter la proclamation des résultats provisoires proclamés par la CEI« .