Des assaillants ont attaqué un poste militaire à l’ouest du pays, dans la localité de Bangolo. Les éléments des FACI avaient curieusement déserté ce poste lors de cette attaque, et ce sont deux civils qui ont été abattus.
L’étrange attaque d’un poste militaire à l’ouest qui suscite des interrogations
Dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 janvier, quatre assaillants lourdement armés ont fait irruption au poste militaire de Ganzon, localité située non loin de la ville de Bangolo. Arrivés sur les lieux et sans autre forme de procédure, les bandits ont littéralement mitraillé ce poste de contrôle qui n’était alors occupé que par deux civils, dont la tâche était de lever puis replacer la corde qui tient lieu de barrage. N’ayant trouvé aucune résistance en face, les quidams ont abattu les deux infortunés avant de se fondre dans la nature.
Une situation suscite toutefois la curiosité des observateurs. C’est que lors de cette attaque, les éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) postés à ce point de contrôle avaient étrangement déserté leur poste. Étaient-ils informés d’une attaque imminente des lieux ? Pourquoi avoir laissé des civils à un poste de contrôle militaire dans une zone où les attaques sont récurrentes ? Pourquoi ont-ils tous déserté le poste à cette heure de la nuit ?
En attendant d’en savoir davantage, les villageois exigent que ces soldats censés assurer leur sécurité partent de leur village, d’autant plus que leur manquement à leur service a coûté la vie à deux autochtones.