En Côte d’Ivoire, les agents du Ministère de l’Intérieur sont en colère contre leur hiérarchie. Ils sont entrés en grève depuis le 8 janvier dernier et ont décidé de maintenir le mot d’ordre jusqu’à obtenir satisfaction.
Le bras de fer entre le Ministère de l’Intérieur et ses agents se poursuit
Ces derniers jours, il règne une défiance persistante au Ministère de l’Intérieur. Les agents de ce département observent depuis la semaine dernière un arrêt de travail sur toute l’étendue du territoire national. Répondant à l’appel du Syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire (SYNAMICI), les prestataires de l’administration ont décidé de rentrer en grève jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte par l’État.
Ce lundi 15 janvier 2018, plusieurs locaux de préfecture, de mairie et de directions générales tournent encore au ralenti quand certains restent fermés. Yves Désiré Séry, secrétaire général du SYNAMICI, s’attend toujours à ce que le mouvement soit très suivi. « Nous n’avons pas eu d’échanges avec notre tutelle, à part ceux de mardi où il nous avait été demandé de suspendre la grève parce que des dispositions étaient en train d’être prises pour régler le problème d’indemnités de logement et la sécurité des gens de maison. Nous poursuivons encore la grève pour une semaine » a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que les agents de préfecture, sous-préfecture, mairie, directions générales et autres services administratifs sont rentrés en grève pour exiger une meilleure situation socioprofessionnelle. Ils réclament entre autres des indemnités, la tarification, la création de la police préfectorale, la pension et la sécurité sociale pour les gens de maison, surtout pour ceux qui travaillent au Ministère de l’Intérieur depuis plus de 30 ans, mais qui n’ont jamais perçu de pension.