Les Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) sont en train de se former contre le terrorisme. Ce lundi 5 février, des militaires, policiers et gendarmes ont pris part à une formation antiterroriste sous la houlette d’experts du FBI.
L’Armée ivoirienne se forme contre le terrorisme
Depuis l’attentat de Grand-Bassam (13 mars 2016), le gouvernement ivoirien s’est donné pour ambition de protéger et de défendre ses citoyens contre une seconde attaque terroriste.
C’est dans cette perspective que le ministère de l’Intérieur a tissé des liens avec différents pays pour l’appuyer dans cette lutte contre le terrorisme. Des partenariats ont donc été signés avec la France, le Canada et les États-Unis afin de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité ivoiriennes.
Pour joindre l’acte à la parole, un atelier de formation, en collaboration avec le FBI (Federal Bureau of Investigations) et le DEA (Drug Enforcement Administration), s’est ouvert ce lundi à Abidjan. Ce programme, le 1er du genre, a vu la participation des élites de l’armée et de la police ivoiriennes. 27 éléments des Forces de sécurité, 18 des Forces de police et 09 de la gendarmerie ivoirienne ont pris part à cette séance de renforcement de capacité.
Cet atelier vise, entre autres, à former les forces de sécurité en matière d’identification de réseaux terroristes, leur mode opératoire, leur financement, ainsi qu’une préparation en cas d’attaque.
Rappelons aussi que cet atelier intervient après l’annonce de la construction d’une école antiterroriste à Jacqueville, localité située à 60km au sud d’Abidjan. Cet établissement né de la volonté des présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron a pour vocation d’accueillir les forces de sécurité du pays, mais aussi ceux de la sous-région. Tout ceci devrait permettre d’avoir une armée aguerrie, capable de neutraliser des attaques terroristes.
Si l’armée est formée, il faut aussi des moyens ultramodernes pour l’accompagner. C’est fort de cela que l’État ivoirien a déjà installé des caméras de surveillance un peu partout dans les rues d’Abidjan pour la sécurisation des personnes et des biens.