Le gouvernement du Cap-Vert a ratifié l’accord d’exemption de visa avec la République du Mozambique. L’information a été donnée au cours d’un point de presse, vendredi 09 février 2018, par Fernando Elísio Freire, ministre des affaires parlementaires et de la présidence du Conseil des ministres. Celui-ci a indiqué que ce décret-loi marque une étape majeure dans la communauté des pays lusophones.
Le Cap-Vert prone la libre circulation entre lusophones d’Afrique
L’exemption de visa pour les ressortissants des deux pays concernera les séjours allant jusqu’à 30 jours, mais cela pourra être prolongé jusqu’à 90 jours voire un (01) an, a expliqué, Fernando Elísio Freire.
« Il s’agit d’une décision très importante pour l’amélioration de la mobilité entre les deux pays, mais également de l’objectif stratégique du gouvernement du Cap-Vert sur la libre circulation dans la Communauté des pays de langue portugaise », a salué Fernando Elísio Freire.
Il a par ailleurs annoncé que l’Angola ratifiera bientôt l’accord d’exemption de visa aux citoyens capverdiens. C’est l’engagement donné la semaine dernière par les autorités angolaises au cours de la visite de travail du ministre capverdien des Affaires étrangères Luís Filipe Tavares.
Pour lui, c’est une « étape extraordinaire » qui permettra à la CPLP (Communauté des Pays de Langue Portugaise) de devenir un espace de libre circulation.
Le Cap-Vert dispensera également les citoyens de l’Union européenne et du Royaume-Uni de visas, une mesure qui devrait entrer en vigueur en mai. Le pays travaille en outre à appliquer la même mesure aux citoyens des États-Unis, du Canada et d’autres pays européens, tels que la Suisse.
Rappelons que c’est en février 2014 que les gouvernements mozambicain et capverdien avaient signé l’accord sur l’exemption mutuelle des visas sur les passeports ordinaires à Maputo. Jusqu’alors, seul le Mozambique l’avait ratifié.
Cet état insulaire fait partie des 23 pays africains qui, le 28 janvier dernier, avaient officiellement lancé le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) dont le but principal vise la libéralisation complète des services de transport aérien à l’intérieur du continent africain et le libre accès au marché.