Au Mali, deux soldats de la force française Barkhane ont perdu la vie dans une explosion de mine. L’incident s’est produit ce mercredi 21 février dans la région de Gao.
Des soldats de Barkhane sautent sur une mine
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 21 février, l’État major des armées françaises a annoncé qu’un incident est survenu ce jour dans la localité d’Indelimane, près de Gao. Un véhicule de la force Barkhane en patrouille dans cette zone sahélienne a percuté une mine artisanale, causant du coup la mort de deux soldats français et un autre grièvement blessé.
« C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires du premier régiment de spahis de Valence, tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé », précise le communiqué.
Le président Emmanuel Macron, qui recevait son homologue libérien, George Weah à l’Élysée, a présenté ses sincères condoléances aux familles endeuillées, tout en saluant la bravoure dont fait preuve les soldats français engagés au Sahel.
Ces deux décès révèlent par ailleurs que le Nord-malien est infecté de mines. En janvier dernier, vingt-six (26) civils maliens et burkinabè, dont des femmes et des enfants, avaient péri dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule à Boni, une localité située entre Mopti et Gao.
Quelques semaines auparavant, trois soldats des Forces armées maliennes (FAMa) avaient également péri dans une explosion de mine survenue dans le secteur de Bulkessy.
Toutes ces explosions à répétition et particulièrement contre les forces de sécurité ont un objectif stratégique. Les jihadistes entendent intimider les soldats qui tentent d’assurer la stabilité dans le Nord du Mali.