Ces derniers temps, des rumeurs ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, accusant le député Évariste Méambly d’avoir commandité le meurtre de l’un de ses protégés. Aussi, le Parquet se serait saisi de cette affaire aux contours ambigüs.
Évariste Méambly va-t-il comparaitre devant la Justice ?
Après la mort du jeune Brice Siesson, les rumeurs sur l’éventualité d’un meurtre commandité par l’honorable Évariste Méambly vont bon train sur la toile. En effet, ces bruits racontent que la victime aurait été abattue, le jeudi 22 février 2018, par l’un des gardes du corps au domicile du député.
Et le protocole de sécurité du Parlementaire n’a pas donné l’information du décès du jeune à sa famille, d’autant plus que dame Cécile Siesson, la mère du défunt, a vainement cherché son fils pendant plusieurs jours.
À défaut d’informations précises, un activiste répondant au nom Gala Kolebi a avancé la thèse d’un homicide. « Après le meurtre, M. Méambly a tenté de faire passer la victime pour disparue. Le corps est toujours invisible. Le jeune Brice assassiné froidement, par un de ses gardes du corps. Un autre a été assassiné devant sa cour, selon lui (Méambly, ndlr), par des braqueurs. C’est un homme dangereux », lançait ce cyberactiviste.
Cependant, le député de Facobly dément formellement cette accusation, soutenant par ailleurs qu’il a apporté une assistance financière à la victime pour une intervention chirurgicale. L’opération s’est bien déroulée jusqu’à ce que le jeune homme rende son dernier soupir le 26 février.
Le Parlementaire a également porté plainte contre le blogueur pour diffamation. Une situation qui a du coup enflammé la toile. Bon nombre d’internautes ont décrié cette décision, dénonçant un subterfuge pour « étouffer la vérité ».
Le président du Conseil régional du Guémon, qui rejette catégoriquement ces insinuations, a annoncé une conférence de presse dans les prochains jours pour faire le grand déballage sur cette affaire.
Certaines informations laissent également entendre que la Justice ivoirienne s’est auto-saisie aux fins de faire la lumière sur cette mort étrange. Mais, rappelons que le député qui bénéficie d’une immunité parlementaire ne peut être poursuivi durant son mandat, à moins que l’Assemblée nationale ne lève cette immunité.