Dans une déclaration commune publiée lundi soir, la communauté internationale a demandé au régime Faure Gnassingbé et les autres acteurs politiques togolais à surpasser leurs égos pour l’intérêt de la nation lundi 19 mars.
Vives pressions internationales sur Faure Gnassingbé et les acteurs politiques
L’ONU, l’Union européenne et les ambassades de France, d’Allemagne et des États-Unis au Togo se disent très préoccupées par la situation sociopolitique au pays. Dans la soirée du lundi 19 mars, dans un communiqué, les six (6) entités ont demandé aux différents acteurs politiques togolais et surtout le président Faure Gnassingbé “à dépasser leurs positions de principe » pour sauver le dialogue intertogolais ».
Après 6 mois de tension politiques, les partis d’opposition et le pouvoir ont entamé des pourparlers sous la médiation du président ghanéen, Nana Akufo-Addo. Cependant, au soir de la deuxième séance de la table ronde, les parties ne se sont pas accordées sur le retablissement de la Constitution de 1992. Le dialogue a par conséquent été suspendu et reporté à une date ultérieure.
La communnauté internationale est donc montée au creneau, appelant les différents protagonistes “à parvenir à un accord sur un cadre démocratique rénové” en vue de la tenue “des élections libres et transparentes”. Elle a par ailleurs invité le pouvoir et l’opposition « à s’engager sans délai, dans l’intérêt de tous les Togolais, dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales, afin de parvenir à un accord sur les réformes”.
Notons que cette déclaration intervient après la menace de l’opposition de reprendre les manifestations de rue tout au long de la semaine à compter du 21 mars.