Depuis la France où il vit en exil, Stéphane Kipré a annoncé son approbation pour la participation de son parti à la marche de l’opposition prévue ce jeudi 22 mars contre les élections sénatoriales. Le président de l’UNG entend ainsi dénoncer l’illégalité de l’actuelle CEI, et surtout l’installation du Sénat qui est une institution budgétivore.
Stéphane Kipré associe son parti à la marche du 22 mars
Depuis la chute du pouvoir de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, les relations entre l’opposition et le régime Ouattara ne sont pas au beau fixe. Au coeur de ces mésententes entre pouvoir et opposition, se trouve le récurrent problème de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI).
À la veille des sénatoriales prévues pour le 24 mars, le président de la plateforme d’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Armand Ouegnin, a appelé lors d’un meeting, le samedi dernier, à « une marche pacifique. Une « action démocratique » pour exprimer leur « mécontentement » sur la question de la Commission électorale indépendante (CEI), jugée déséquilibrée et en faveur du pouvoir.
Depuis la France où il vit en exil après la chute de l’ex-président ivoirien, Stéphane Kipré, président de l’UNG (Union des nouvelles générations), par ailleurs gendre de Laurent Gbagbo, s’est également aligné sur ce mot d’ordre. Il a donc approuvé la participation de son parti à ces manifestations contre la tenue des élections sénatoriales. Pour lui, cette marche vise à donner « une réponse au refus de dialoguer d’Alassane Ouattara ».
Depuis l’annonce des élections sénatoriales, plusieurs voix se sont élevées pour désapprouver cette nouvelle institution jugée budgétivore. Pour l’homme d’affaires, « un Sénat n’est pas nécessaire. Dans le contexte actuel, le pays n’en a pas besoin. Comment comprendre que l’on préfère dépenser plusieurs milliards de francs CFA pour la mise en place de cette institution, alors que le coût de la vie des Ivoiriens ne fait qu’augmenter ?»
Le parti de Stéphane Kipré fait partie des partis proches de la tendance radicale dite des «Gbagbo ou rien». Depuis l’accession du président Alassane Ouattara au pouvoir, il n’a jusque-là envisagé aucune candidature.