Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a regretté mardi que des Ivoiriens jugent « opportuniste », son appel au pardon et la réconciliation lancé en 2017, affirmant sa volonté « de continuer ce combat », à l’ouverture de la session ordinaire de l’institution.
La population ivoirienne a mal interprété les intentions de Guillaume Soro
L’année dernière, nous avions un thème auquel nous avons essayé pendant toute l’année de sensibiliser nos concitoyens, hélas, certains y ont vu un appel opportuniste, nourri d’arrière-pensée politicienne », a déclaré M. Soro, dans son discours.
Il a déploré que des personnes qui l’ont qualifié de donneur de leçon, aient tourné en dérision certaines de ses actions pour la promotion du pardon et la réconciliation
Le 03 avril 2017, dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de l’année, le président de l’Assemblée nationale, avait appelé au pardon et à la réconciliation en Côte d’Ivoire.
« Notre initiative n’avait nullement la prétention de solder un contentieux vieux de plusieurs décennies, a-t-il précisé.
« Je vous affirme ma volonté de continuer ce combat pour le pardon et la réconciliation, voie qui nous conduira à la construction d’une véritable nation ivoirienne », a assuré Guillaume Soro.
Il a par ailleurs appelé au dialogue, concernant les dissensions sur le projet de parti unifié devant naître de la fusion des partis de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
« Il convient de laisser la place au dialogue », et laisser « le temps aplanir les différends », a-t-il recommandé.