Le premier ministre du Mali, Soumeylou Boubèye Maiga a assuré vendredi à Bamako, l’organisation « d’élections transparentes, crédibles, apaisées et à bonne date », lors de sa déclaration de politique générale, à l’Assemblée nationale.
Le premier ministre du mali rassure de la crédibilité des élections.
« Nous nous sommes donné comme objectif l’organisation d’élections transparentes, crédibles, apaisées et à bonne date », a dit Soumeylou Boubeye Maiga, ajoutant que « le gouvernement s’est donné comme deuxième vocation de rassembler les Maliens »
. Il a rappelé avoir rencontré « tous les acteurs concernés par le processus électoral pour la redynamisation du cadre de concertation entre le gouvernement et les acteurs politiques »
. Selon le PM, ces échanges ont permis de proposer un projet de loi électorale prenant en compte l’essentiel des propositions pour « améliorer le processus électoral, à savoir la réintroduction des cartes d’électeur », qui est une des innovations qui doivent « rassurer les compétiteurs et électeurs ».
« Les élections nécessitent un environnement sécurisé. C’est pourquoi, le gouvernement prendra toutes les mesures qui s’imposent pour une amélioration de la situation sécuritaire dans tout le pays », a-t-il soutenu devant les députés.
En cela, le Premier ministre a indiqué que le déploiement des Forces Armées maliennes (FAMa) sera fait de « façon progressive et méthodique d’ici fin mai » et ces forces « joueront pleinement leur rôle ».
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, réitéré son engagement à poursuivre les actions d’amélioration de la gouvernance publique, notamment « la lutte contre la corruption et la délinquance financière ».
Rappelons que les élections de juillet prochain au Mali se tiendront dans un climat d’insécurité avec le Nord du pays qui est en proie aux attaques des groupes jihadistes.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, toujours en cours. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères.