Des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont contraint mercredi matin le personnel de l’administration de l’université de Cocody (Est d’Abidjan), la plus grande du pays, à fermer ses bureaux, au troisième jour de leur grève lancée lundi.
La FESCI paralyse l’université de Cocody.
« Les étudiants de la Fesci nous ont demandé de fermer les bureaux autour de 08h15 min (GMT et heure locale) », a rapporté un membre de l’administration, ajoutant que les grévistes ont « obstrué les voix d’accès au campus ».
« il n’y a (donc) pas d’activité au niveau de l’administration », a-t-il poursuivi, car les travailleurs présents au moment des faits ont été délogés par des grévistes qui ont « fait le tour » des locaux.
Lundi, le principal syndicat estudiantin de Côte d’Ivoire a lancé une nouvelle grève, censée durer « 48 heures », pour dénoncer une « mauvaise organisation du Brevet de technicien supérieur (BTS) » et « exiger « les mêmes frais d’inscription à l’université pour les non-nationaux africains », selon le secrétaire général, Fulgence Assi.
« Depuis le début de leur mouvement ils se limitaient aux étudiants » à qui ils « demandaient de regagner leurs domiciles », a relevé un membre du personnel, faisant remarquer que c’est la première fois depuis lundi que les actions de la FESCI sont dirigées contre l’administration.
Des véhicules de police, un cargo et deux pick-ups, ont été aperçus près du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, à quelques mètres de l’université, aux environs de 09h.
Les épreuves orales du BTS sont prévues 16 au 21 juillet et les écrits du 30 juillet au 04 août, selon le calendrier du ministère de l’Enseignement supérieur.
« La réhabilitation des cités dont les travaux devraient débuter en 2018, la livraison des cités universitaires de Korhogo (Nord) et Man (Ouest) prévue en début d’année, l’établissement de la connexion internet dans toutes les universités publiques et cités universitaires, la suppression des frais annexes dans les lycées et collèges », font partie des revendications de la FESCI.
Ce mouvement fait suite à un arrêt des cours lancé le 28 mai, à l’issue duquel la Fesci dit n’avoir « rien » obtenu des autorité