Le bilan provisoire de l’effondrement d’un immeuble mercredi à Yamoussoukro, au centre de la Côte d’Ivoire, est passé dimanche à 10 morts, après l’extraction de neuf corps sans vie, sur 29 victimes extraites au total.
Le bilan provisoire s’est alourdi à Yamoussoukro, 10 morts
Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé avoir extrait 29 victimes dont « neuf décès certains sur les lieux », ce qui porte le nombre de morts à 10, étant donné que l’un des 20 blessés évacués au Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro a succombé vendredi à ses blessures, selon les responsables de l’hôpital.
Mercredi, un immeuble (R+4) en construction au quartier millionnaire de la ville, s’est effondré vers 12h00 (GMT et locale) sur une trentaine d’ouvriers.
Le propriétaire de cet immeuble ne possédait « pas de permis de construire », selon le ministre de la Construction, Claude Isaac Dé.
M. Dé a assuré que son ministère a « demandé les documents » et l’interruption des travaux, mais ces « dispositions » n’ont pas été respectées.
« Les recherches se poursuivent avec les engins lourds et le personnel », ont indiqué les pompiers, conduits par leur chef de corps, le colonel Issa Sakho, présent sur les lieux.
Vingt blessés ont été évacués au Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro. Les victimes décédées sur les lieux, ont été mises à la disposition des pompes funèbres, selon le GSPM.
« Beaucoup de blessés ont regagné leur domicile » tandis qu’un ouvrier devait « subir » une intervention chirurgicale, a fait savoir M. De.
Nous avons « demandé les documents » et l’interruption des travaux mais ces « dispositions » n’ont pas été respectées, a-t-il déploré.
Le 7 janvier 2014, un bâtiment de quatre étages s’est effondré sur ses habitants dans la commune de Yopougon, à Abidjan. Aucun bilan précis des victimes n’a été diffusé mais les médias locaux parlent de plusieurs morts et de dizaines de blessés.
D’après la Radio et télévision ivoirienne, le bâtiment du quartier Maroc avait commencé à vaciller le 31 décembre 2013, soit une semaine avant le drame. L’immeuble connaissait des défauts de construction et un écoulement d’eau aurait provoqué des fissures fatales selon les premières informations.
Le ministre de la Construction, Mamadou Sanogo, s’est rendu sur les lieux. Il a annoncé que les contrôles des chantiers en cours et des immeubles habités seront renforcés.