La police malienne a indiqué mardi avoir mis aux arrêts un fabriquant d’armes en possession de plus de 20 pistolets et des munitions, dans une note.
Un trafiquant d’armes aux arrêts
« Le Commissariat du 4e arrondissement de Bamako vient de mettre aux arrêts un fabricant d’armes, en possession de 22 pistolets automatiques de fabrication artisanale, des munitions et autres accessoires d’armes », a expliqué le ministère malien de la Sécurité.
Depuis le début de l’année, une dizaine de « crimes crapuleux » ont été enregistrés par les services de police de Bamako, dont l’assassinat d’un imam par un jeune homme de 26 ans qui n’appréciait pas ses prêches contre l’homosexualité.
Dimanche, la police malienne a démantelé deux gangs, dont l’un composé de quatre personnes était spécialisé dans le vol des motos et l’autre, des braqueurs, interpellés avec des tenues et autres matériels militaires.
Lundi, le ministre malien de la Sécurité, le général Salif Traoré a tenu une réunion avec les responsables de la sécurité intérieure, estimant que « la population de Bamako et environnant a vécu deux semaines assez dure, où il y a eu beaucoup d’actes crapuleux ».
« Il nous a paru nécessaire de faire ensemble le point de la situation sécuritaire à Bamako, de recueillir les avis et donner de nouvelles orientations et instructions, afin que les forces de sécurité changent de fusils d’épaules et s’adaptent », a dit Salif Traoré, assurant qu’il va « ramener le calme et la sérénité à Bamako et environ ».
« Nous sommes en train de redynamiser notre concept de sécurité de proximité. Nous sommes en train de mieux la concevoir, afin que ce soit par pôle et que les populations soient mieux responsabilisées, mieux impliquées », a expliqué le ministre malien de la Sécurité, invitant « tous les commissaires de police, les commandants de brigade, les chefs d’unités à rapprocher d’avantage la police et les forces de sécurité.