Le vice-président de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan et 5 ministres ont été temporairement exclus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), selon un communiqué publié ce mardi.
Plusieurs cadres du Pdci-Rda temporairement exclus
Il s’agit du vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan et les ministres Ahoua N’Doli, Patrick Achi, Raymonde Goudou-Coffie, Claude Isaac De, Aka Aouélé, tous membres du mouvement Pdci-Renaissance faisant parti du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Ils ont donc été sanctionnés par le Conseil de Discipline du Pdci-Rda, et écopent tous d’une exclusion temporaire pour »indiscipline, insubordination et atteinte à l’unité du parti ».
Les concernés, pour leur part, ont toujours revendiqué leur appartenance au Pdci-Rda. Le seul problème c’est leur opposition à la rupture du dialogue d’avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) voulue par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bedié. « Nous ne trahissons ni nos valeurs ni les idéaux de notre parti et de notre père fondateur. Au contraire, nous les accomplissons. Ensemble, conjuguons nos efforts pour que la paix et la prospérité vivent en Côte d’Ivoire », a écrit dans une contribution publiée par fratmat.info, le ministre Patrick Achi, secrétaire général de Pdci-Renaissance. Expliquant les raisons de la création du Pdci-Renaissance, le ministre Achi a soutenu que ledit mouvement plaide « chaque jour pour l’union durable de tous les fils et les filles d’Houphouët au sein d’un Rhdp toujours plus fort par son collectif et sa cohésion».
Notons que le Pdci Renaissance est un mouvement créé en décembre 2018 à Abidjan, et qui s’est donné pour mission d’établir un pont entre les leaders du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) unifié, notamment les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié dont les relations ne sont plus au beau fixe depuis plusieurs mois. Pour le président de ce mouvement, Daniel Kablan Duncan et ses hommes, il n’est pas question d’accepter la rupture. Il s’agit pour eux de remettre les deux leaders sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la gestion de l’héritage d’Houphouët- Boigny.