Démissionnaire de la Présidence de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro s’est lancé dans une série de révélations qui n’est forcément pas du goût du camp présidentiel. L’ancien chef du Parlement s’est donc retranché dans le nord du pays, où il poursuit ses rencontres avec les populations.
Guillaume Soro avoue sa capitulation
Guillaume Soro a refusé d’adhérer au RHDP unifié. Ce qui lui a valu de « libérer le tabouret » le 8 février dernier. Le désormais ancien Président de l’Assemblée nationale n’est pourtant pas resté oisif. Il a créé le Comité politique, mouvement à travers lequel il entend participer de façon active au débat politique.
Aussi, ses rencontres avec des personnalités et autres populations ivoiriennes constituent des tribunes pour fustiger la gouvernance d’Alassane Ouattara et mettre à nu les tares de sa gouvernance.
Plusieurs voix se sont donc élevées du côté de pouvoir pour interpeller l’ancien patron des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), l’accusant de « trop parler ». Mais, Soro a poursuivi sur sa lancée, expliquant que sa position actuelle lui impose de parler, n’étant désormais astreint au devoir de réserve.
Cependant, un curieux évènement s’est produit dans la nuit du 23 au 24 mars. Des drones ont en effet survolé la résidence de l’ancien Premier ministre ivoirien sise à Marcory résidentielle, faisant leurs parades sans qu’on ne sache qui manipulait les manettes et quelle était la mission de ces appareils volants.
La coupe était donc pleine, et il fallait désormais prendre des précautions. Car ne sait-on jamais!!! Guillaume Soro s’est donc retranché à Dabakala dans le nord du pays, où il poursuit ses visites.
Dans un tweet, Soro Guillaume a avoué : « Franchement, moi j’ai pris la fuite. »
S’agit-il d’une capitulation ou d’un repli stratégique pour mieux s’élancer pour 2020 ?
Bien malin qui pourrait répondre à cette interrogation.