Le « Parti de Gbagbo », l’aile dissidente du Front populaire ivoirien, était en séminaire du 06 au 07 avril 2019. Au cours de ces assises, il a été question pour les « Gbagbo ou rien » de lancer les discussions avec tous les parti politiques, y compris celui au pouvoir, le RDR.
Le « Parti de Gbagbo » vers l’indispensable reconciliation
A l’issue de ce séminaire, le Sécrétaire Général dudit FPI, Assoa Adou, a fait des confidences sur les rapports entre le parti de Gbagbo et les autres partis de la sphère politique ivoirienne. Selon lui, aucun des leaders politiques ou du moins ceux interessés par une alliance, n’espèrent un retour prochain de l’ex-chef d’État, Laurent Gbagbo au pays. D’où sa volonté de travailler avec tous les militants et autres cadres du parti afin de changer la donne.
Car, s’est-il convaincu, seul un retour de l’ancien président pourrait permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la réconciliation. «Tous les autres partis qui nous font plus ou moins la cour, ils ne veulent pas voir Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Donc notre combat, c’est de les amener à l’accepter. Et que eux voient que pour que ce pays aille de l’avant, que nous allons vers des élections transparentes, justes, et que tous les Ivoiriens soient réconciliés, il faut que Laurent Gbagbo soit présent. (…) C’est le seul qui peut réconcilier les Ivoiriens », a assuré Assoa Adou.
Le Parti de Gbagbo tend la main au RDR
Poursuivant sur sa lancée, le membre fondateur du FPI a réitéré la volonté de son parti à discuter avec l’ensemble des acteurs de l’environnement politique ivoirien, y compris le parti au pouvoir (RDR), qui s’est fondu en janvier dernier dans le Rassemblement des houphouetistes pour al démocratie et la paix (Rhdp).
« La priorité des priorités pour nous, c’est le retour de Laurent Gbagbo. Nous parlons de réconciliation. Plus que jamais, le maillon manquant c’est Laurent Gbagbo. C’est le seul qui peut faire que nos élections ne vont pas se dérouler comme ce qu’on a vu à Abobo, à Bassam, ou à Port-Bouët. Et que, nous FPI, parce que nous sommes surs de nous, nous sommes prêts à discuter avec tout le monde, y compris le RDR », a déclaré l’orateur.
Le rafraichissement des bases avec le recrutement des jeunes de 18 à 35 ans, sa part de vérité dans le rendez-vous manqué de Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo, ont entre autres, été abordés par l’ex-ministre des Eaux et forêts à l’issue de ce séminaire dont les résolutions seront bientôt connues.