Selon le gouvernement ivoirien, la construction du barrage de Soubré, en plus d’augmenter la capacité de production d’eau potable, de faciliter l’électrification des villages et de développer le tourisme, a permis la création de 3 000 emplois directs.
3 000 emplois directs, une cinquantaine d’emplois permanents
Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré, s’est rendu sur le site du barrage de Soubré, le samedi 13 avril 2019. C’était à l’occasion d’une tournée dénommée » La Voie du développement » dont l’objectif est de faire la promotion des actions du gouvernement. Un panel portant sur le thème » Etat des lieux et impact des politiques sectorielles dans la région de la Nawa » s’est intéressé aux secteurs des eaux et forêts, du tourisme, de l’agriculture et de l’énergie.
A en croire le gouvernement ivoirien, le barrage de Soubré a créé 3 000 emplois directs et une cinquantaine d’emplois permanents. Il a aussi favorisé l’augmentation de la capacité de production d’eau potable, la création d’une zone de pêche, le développement du tourisme par la mise en valeur des chutes de la Nawa et la facilitation de l’électrification des villages.
Un barrage qui pèse près de 400 milliards
D’une capacité de 275 MW, le barrage de Soubré a nécessité un financement à hauteur de 504 millions d’euros, soit plus de 300 milliards de francs CFA. Pour sa construction, la Côte d’Ivoire a bénéficié de l’appui financier de la République de Chine dont l’apport est estimé à 85 % du budget.
Les travaux du barrage de Soubré ont débuté en mars 2013 et se sont achevés en juin 2017. L’ouvrage s’étend sur 4 500 mètres. A l’inauguration de ce barrage construit sur le fleuve Sassandra, le 2 novembre 2017, Alassane Ouattara, tout en saluant » le travail et la détermination des équipes du Ministère chargé de l’Energie « , avait indiqué que » l’aménagement hydroélectrique de Soubré est un projet structurant qui permet de reprendre la valorisation de l’important potentiel hydroélectrique de la Côte d’Ivoire.