Laurent Gbagbo est en Belgique depuis sa libération sous conditions, le 1er février dernier, par la Chambre d’appel de la CPI. Le hic, c’est que le titre de séjour accordé par les autorités belges à l’ancien président ivoirien est arrivé à expiration, alors qu’il est toujours en attente de la suite de son procès.
La Belgique va-t-elle prolonger le visa de Laurent Gbagbo ?
La Belgique a accepté de recevoir Laurent Gbagbo en attendant un éventuel appel du bureau du procureur contre la décision d’acquittement prononcée en première instance dans le procès qui l’oppose à la CPI. Les autorités belges avaient accordé un visa de type C à l’ancien détenu de la prison de Scheveningen, l’autorisant à demeurer à Bruxelles pendant trois mois (90 jours).
Mais là où le bât blesse c’est que ce document autorisant l’opposant historique à Houphouët-Boigny à séjourner sur ce territoire belge est arrivé à échéance en ce début du mois de mai.
Deux cas de figures se présentent donc dans cette situation. Soit, les autorités belges décident de prolonger le titre de séjour du plus célèbre prisonnier de La Haye en Belgique, soit elles refusent de lui accorder une renouvellement de celui qui arrive à expiration. Dans ce second cas, Laurent Gbagbo devra purement et simplement quitter le royaume belge, et le greffe de la Cour pénale internationale (CPI) devra lui trouver un nouveau pays d’accueil.
Quoi qu’il en soit, le concerné lui-même ne cesse de manifester sa volonté de rentrer en Côte d’Ivoire, où il a déjà aménagé sa résidence de Mama, son village natal où les routes viennent d’être butumées par le régime actuel.
Mais la Belgique qui s’est déjà montrée favorable à une modification de la restriction de circulation de Laurent Gbagbo dans la région bruxelloise, ne pourrait que poursuivre sur cette lancée. A moins que…