Guillaume Soro n’en revient pas après le récent communiqué de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Via les réseaux sociaux, l’ex patron du Parlement ivoirien a vivement critiqué le « deux poids deux mesures, observé dans la gestion par l’Institution des crises au sein des Parlements ivoiriens et béninois.
Guillaume Soro très remonté contre le deux poids deux mesures de l’APF
L’inaction de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie face à la crise qui secoue le Parlement ivoirien suscite de sérieux doutes chez Guillaume Soro quant à la crédibilité de cette institution internationale. Se prononçant sur la crise qui secoue le Parlement ivoirien, l’APF indiquait dans un communiqué produit vendredi 07 juin qu’elle n’entendait pas interférer dans une problématique interne à un pays conformément au respect de la souveraineté des Parlements.
L’institution n’aura pourtant pas eu la même approche sur la crise au Parlement béninois. Les autorités politiques du Parlement de la Francophonie avait en effet vivement interpellé les autorités béninoises sur le risque de recul de la démocratie dans ce pays de la sous région ouest-africaine. Avant d’inviter le gouvernement Talon au strict respect du pluralisme politique et de l’Etat de droit.
« Quelle organisation parlementaire crédible peut-elle se permettre de condamner à gauche ce qu’elle place sous omerta à droite ? Quelle démocratie francophone sérieuse peut-on promouvoir avec le funambulisme des députés Paradis et Krabal qui condamnent les violations de la démocratie parlementaire au Bénin et se disent incompétents pour condamner les mêmes violations en Côte d’Ivoire ? », s’interroge Soro sur ces décisions contradictoires de l’institution.
Rappelons que le poste de 1er vice-président qu’occupe Guillaume Soro au sein du bureau du Parlement de la francophonie est sur le point de lui échapper. Derrière cette affaire qu’il juge inadmissible Guillaume Soro y voit la main occulte des autorités ivoiriennes avec qui, il n’est plus en de bons termes depuis sa décision de prendre en main son destin politique.