A en croire le bihebdomadaire La lettre du continent, le gouvernement de Côte d’Ivoire veut contracter un prêt auprès de l’Agence française de développement (AFD) pour faire face à des soucis de trésorerie.
Côte d’Ivoire, l’AFD va-t-elle prêter main forte au gouvernement ?
L’exécution du budget 2019 est mise à mal. Dans son édition de mercredi, La lettre du continent indique que le gouvernement doit faire face à un déficit budgétaire. Le média français renseigne que le fisc et la douane ivoirienne n’ont pas atteint leurs objectifs. Conséquence : les ministères ont dû réduire de 25% leur budget de fonctionnement.
Pour combler son déficit, le journal indique que le gouvernement demande 200 à 250 millions d’euros (près de 164 milliards de francs CFA) à la France. L’équipe d’Amadou Gon Coulibaly attend cette manne de l’Agence française de développement pour mener ses projets. Seulement, l’AFD ne serait pas disposé à fournir un tel montant.
La lettre du continent évoque en effet que l’Etat ivoirien peine à honorer une dette précédente de 224 millions d’euros (près 147 milliards de francs) contractée dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D). Mercredi déjà, l’agence française s’est engagée à investir 90 millions d’euros (59 milliards de francs CFA) pour la construction des marchés de Bouaké et Yopougon.
Déterminé à obtenir ces financements, le bihebdomadaire révèle que le gouvernement ivoirien pourrait évoquer le train urbain d’Abidjan porté par des entreprises françaises (Bouygues, Alstom et Thalès). Un projet qui n’a jamais vu le jour et financé par la France à hauteur de 1,4 milliard d’euros (918,3 milliards de francs CFA).