L’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba, a répondu aux révélations faites par Didier Zokora sur la finale perdue face à la Zambie en 2013.
Didier Drogba à Zokora Didier: ‘’Ce n’est pas mieux de dire la vérité ‘’
Souvenir malheureux de la Coupe d’Afrique des nations. Le 12 février 2013 lors de la Coupe d’Afrique des nations au Gabon, les Eléphants de Côte d’Ivoire conduits par le capitaine Didier Drogba, s’inclinaient en finale devant une surprenante équipe de Zambie à l’issue des tirs aux buts (8-7). Une rencontre que les ivoiriens devraient remporter si le capitaine Drogba n’avait pas manqué le penalty obtenu dans le dernier quart d’heure du temps réglementaire.
Dans une interview vidéo accordée à un média ivoirien, Zokora Didier, l’un des cadres de cette équipe en 2013, est revenu sur cette finale perdue notamment sur le penalty manqué par l’ancien attaquant de Chelsea. ‘’A la veille du match, nous avons dit au capitaine : son excellence, Drogba Didier, si demain, on obtient un penalty au cours du match, ne le tire pas, peu importe, si on gagne, on dira Drogba et ses partenaires ont remporté la Coupe d’Afrique. Il a dit qu’il a compris. Et le jour du match, nous sommes à 10 minutes de la fin quand l’arbitre siffle un penalty pour nous. Yaya Touré prend le ballon, et Drogba en tant que le capitaine, le leader, tend la main à Yaya qui n’a donc pas le choix et lui remet le ballon. Alors l’entraineur en larmes, me demande en criant de lui arracher le ballon, je dis non coach, c’est lui le capitaine. Et malheureusement il a manqué le penalty’’, a affirmé Didier Zokora qui visiblement a été irrité par l’attitude de Didier Drogba.
Cette vidéo s’est très rapidement repandue sur la toile et Didier Drogba n’a pas pu s’empêcher de répondre à son ex coéquipier qu’il a traité de menteur à peine. ‘’ Mentir, c’est cacher une vérité que l’on doit manifester. Ce n’est pas mieux de dire la vérité ou bien ? ‘’, tel est le message publié par Drogba Drogba sur son compte twitter. Des propos qui prouvent que l’équipe nationale était effectivement gangrénée par des querelles de personnes et de leadership.