Assoa Adou a livré une information capitale sur les ambitions du Front populaire ivoirien (FPI). Le secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo a affirmé, au cours d’une interview accordée au journal Le Temps, qu’il est prêt à rencontrer les responsables du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) pour échanger. Une annonce qui a eu l’effet d’une bombe.
Assoa Adou veut « rassurer » le RHDP
Le secrétaire général du Front populaire ivoirien n’a pas mâché ses mots dans les colonnes de Le Temps. Assoa Adou a affiché sa volonté d’échanger avec les houphouëtistes. « Nous comptons rencontrer le RHDP, parce que c’est ce groupement politique, devenu parti politique, qui gère l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est le RHDP qui a les institutions de la Côte d’Ivoire en main. Nous sommes donc obligés de le rencontrer, de rencontrer ses responsables pour discuter », a confié ce proche collaborateur de Laurent Gbagbo.
L’ancien secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé publique (SYNACASSCI) a mentionné que « depuis le 5 juin », son parti a déposé un courrier dans le but de rencontrer les responsables du RHDP.
« En ce qui nous concerne, nous sommes prêts à discuter avec les responsables de cette organisation. Quand nous avons indiqué cette démarche pour la première fois, certains ont pris le raccourcis de dire que nous demandons une alliance avec le RHDP. Non et non. Nous demandons à aller vers eux pour les rassurer afin qu’ils n’aient pas peur de discuter et d’aller à la réconciliation nationale », a ajouté Assoa Adou.
Pour l’ex-ministre de la Construction et de l’ Urbanisme, il est important de « rassurer sur le fait que le président Laurent Gbagbo n’est animé d’aucun esprit de vengeance ». Puis, ce cadre du FPI de faire savoir que son mentor « veut que son parti discute avec le RHDP, qu’il discute avec le gouvernement ivoirien pour que l’atmosphère sociopolitique du pays soit détendue ».
Mais pour Assoa Adou, cette approche du FPI ne traduit nullement une envie de bâtir une alliance avec le camp d’ Alassane Ouattara. « Quand nous avons indiqué cette démarche pour la première fois, certains ont pris le raccourcis de dire que nous demandons une alliance avec le RHDP. Non et non. Nous demandons à aller vers eux pour les rassurer afin qu’ils n’aient pas peur de discuter et d’aller à la réconciliation nationale », a-t-il martelé.