La procédure d’attribution des fréquences 5G a débuté en France. Celle-ci doit être bouclée en septembre et les premières offres pour cette technologie seront disponibles avant 2020.
Comme Monaco, la France entend être entièrement couverte par la 5G.
Après Monaco, devenu le premier territoire entièrement couvert par la 5G, la France veut à son tour s’équiper de cette technologie. C’est dans cette optique que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a officiellement lancé, lundi, sa procédure d’attribution aux opérateurs télécoms des futures fréquences 5G.
D’après le régulateur, cette procédure auprès des opérateurs va s’étendre jusqu’au 4 septembre 2019. Il s’agit pour chaque opérateur de proposer une offre 5G dans deux villes françaises avant la fin 2020. Une fois cette étape bouclée, l’attribution des premières fréquences aura lieu quelques semaines plus tard. Les premiers déploiements commerciaux sont attendus à la fin de cette année. Pour le déploiement de la 5G, la France va instaurer un système d’enchères au niveau des prix. Par cette mesure, l’Etat français s’attend à des revenus estimés à plusieurs milliards d’euros.
A noter que ce système d’enchères ne sera mis sur pied qu’après que la cession des premières fréquences à des prix fixes. En Allemagne, ce système a rapporté 6,5 milliards d’euros (4,2 000 milliards de francs CFA) à l’Etat, alors que les prévisions tablaient sur un chiffre compris entre 3 et 5 milliards d’euros (entre 1,9 000 et 3,2 000 milliards de francs CFA).
Selon les prévisions de l’ARCEP, la France doit totalement être couverte par la 5G en 2030. Pour y parvenir, les opérateurs désignés devront équiper chacun 12 000 sites, soit deux tiers de la population, avec ce réseau en 2025.