Le deputé de Fresco, Alain Lobognon comparaîtra, pour cette fois en cassassion, devant les juges pour l’affaire de « divulgation de fausses nouvelles » le concernant et l’ayant conduit dans les géoles de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, en debut d’année.
Alain Lobognon à nouveau devant les juges
Le député de Fresco, Alain Lobognon a été invité à se presenter, le 25 juillet 2019 suite à un pourvoi en cassation devant les juges de la Chambre judiciaire de la Cour suprême. C’est le concerné lui même qui l’a annoncé jeudi 18 juillet 2019 sur les réseaux sociaux où il est connu pour être très actif. « En violation de mes statuts d’ancien membre de Gouvernement et de Député de la Nation, j’ai été arbitrairement détenu et condamné à la prison ferme, avant d’être condamné en sursis en appel. Le 25 juillet 2019 à 10h, je serai, suite à un pourvoi en cassation, devant la Chambre Judiciaire de la Cour Suprême. Il s’agira pour mon Conseil et moi, d’obtenir l’annulation de cette condamnation injuste. J’ai été condamné pour un tweet », a informé Alain Lobognon sur Facebook.
Le député de Fresco (sud de la Côte d’Ivoire), proche de l’ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro, avait écopé d’une peine de 12 mois de prison pour « divulgation de fausses nouvelles » en janvier dernier. Après quelques jours passés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, ce proche de Guillaume Soro avait vu sa peine reduite à 6 mois avec sursis en appel. Il s’agit d’un jugement en appel pour un tweet dans lequel il accusait le procureur de vouloir faire arrêter son collègue Jacques Ehouo, actuel maire de la commune du Plateau.
L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre et de salive dans les milieux politiques nationaux et internationaux. Le président de la Cour d’Appel, Ali Yeo, qui a suivi le réquisitoire du procureur général Marie-Leonard Lebry, a demandé la libération immédiate de M. Lobognon dont l’incarcération le 15 janvier et la condamnation à la prison ferme le 29 janvier avaient été dénoncés dans un climat politique tendu à l’approche de la présidentielle de 2020.
Mr Alain Lobognon, rappelons-le avait été déclaré coupable de « propagation de fausses nouvelles, incitation à la violence et trouble à l’ordre public » en première instance.