Le ministre Mamadou Touré est apparu très incisif contre l’ex-ministre des Eaux et forêts, Assoa Adou qui occupe la fonction de secrétaire général du Front populaire ivoirien tendance Laurent Gbagbo.
Réconciliation nationale : le ministre Mamadou Touré se déchaîne sur Assoa Adou et le FPI
La question de la réconciliation nationale, se pose après plus d’une décennie de crise en Côte d’Ivoire. Bon nombre d’acteurs de la vie politique ivoirienne, notamment l’opposition dont le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, jugent insatisfaisantes, les actions du chef de l’État Alassane Ouattara en faveur du retour de la paix et de la cohésion sociale entre les populations ivoiriennes.
Choqué par ces « attaques » à répétition qu’il juge de « mauvaise foi », le ministre Mamadou Touré qui assume également les fonctions de porte-parole adjoint du RHDP a saisi l’occasion de l’investiture du maire de la commune de Yakassé Attobrou, jeudi 25 juillet 2019 pour cracher ses vérités à Assoa Adou et à l’ensemble de la famille politique du FPI.
À écouter le porte-parole adjoint du RHDP, Assoa Adou et le FPI seraient mal placés pour donner au président Alassane Ouattara des leçons de réconciliation. «Assoa Adou, quels sont les actes de réconciliation que vous posez au-delà de la réclamation de la libération de Gbagbo? », a interrogé le ministre Mamadou Touré.
Pour le porte-parole adjoint du gouvernement, les actes en faveur de la réconciliation posés par le président Ouattara sont légion. Allant du retour des exilés politiques en passant par la libération de plusieurs cadres du FPI emprisonnés au lendemain de la crise post-électorale de 2010-2011. « Il (Ndrl : Alassane Ouattara) a mis des instruments en faveur des Ivoiriens et ceux qui parlent aujourd’hui sont bénéficiaires des actions de réconciliation du Président Alassane Ouattara », a-t-il confié.
Citant les cas spécifiques de l’ex-Première dame Simone Gbagbo, d’Assoa Adou lui-même et du retour au pays de plus 5000 militaires ivoiriens exilés qui ont bénéficié de l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’État à la veille de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire en 2018.