Des militaires ivoiriens s’apprêtent à débarquer à Odienné, une ville du nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Le lieutenant-colonel Kouakou Kouamé, commandant du Bataillon de sécurisation nord-ouest (BSNO), a donné les motivations de la présence de ces hommes en armes dans le chef-lieu de la région du Kabadougou.
Des militaires débarquent à Odienné
L’information est livrée par le lieutenant-colonel Kouakou Kouamé, commandant du Bataillon se sécurisation nord-ouest (BSNO). Des militaires ivoiriens exécuteront des exercices dans la ville d’ Odienné. À cet effet, des tirs à l’arme de guerre seront entendus entre le jeudi 12 et mardi 17 septembre 2019, a-t-il fait savoir.
« C’est juste des exercices militaires au profit de nos forces. Une formation qui va participer à nos actions vis-à-vis des populations. Elles n’ont pas à s’inquiéter outre mesure même si elles entendent des tirs. Qu’elles vaquent tranquillement à leurs occupations », a rassuré le commandant du Bataillon de sécurisation nord-ouest dont les propos sont repris par l’Agence ivoirienne de presse.
Au cours de ces exercices militaires, les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) seront représentées par deux sections (du Bataillon de sécurisation du nord-ouest et du 4e bataillon de Korhogo). Un détachement français participera également à ces manoeuvres militaires pendant lesquelles des tirs seront exécutés.
Rappelons que le vendredi 16 août 2019, l’armée française avait été en difficulté dans la ville de Toumodi, dans le centre de la Côte d’Ivoire. Les populations du village de Lomo-Nord avaient pris d’assaut la sous-préfecture pour protester contre des exercices militaires de l’armée française.
« Nous avons refusé l’année dernière que des exercices militaires concernant l’arme César aient lieu à cause de sa dangerosité. Après négociations des plus hautes autorités du pays, notamment le général Alexandre Apalo, nous avons accepté et demandé en contrepartie la construction d’une école primaire et le reprofilage de la voie Lomo-Toumodi qui est impraticable. Mais rien de tout ceci n’a été fait. Alors nous refusons que l’armée française reprenne ses exercices de tir », avait déclaré Kouadio Kouassi, porte-parole des villageois.