Les meurtriers de l’étudiant Kouadio Djah Brice ont été arrêtés par la police criminelle, a indiqué la Police nationale.
La police épingle les meurtriers de l’étudiant Kouadio Djah Brice
La police criminelle a mis la main sur les meurtriers de Kouadio Djah Brice, étudiant en 2e année de droit dont le corps sans vie a été retrouvé le mercredi 9 octobre 2019 dans les ordures du dépotoir du CHU de Cocody, informe la Direction générale de la Police nationale de Côte d’Ivoire.
En effet, après cette découverte macabre, « la Direction de la Police Criminelle a été immédiatement saisie et les investigations menées par les fins limiers de cette direction ont permis d’interpeller trois (03) individus.
Il s’agit de Ouédraogo Djibril, 32 ans, Burkinabé, jardinier au CHU de Cocody, Yao Koffi Jean Flaubert alias Sagesse, 34 ans, Ivoirien, élève en formation d’Attaché administratif, et de N’djou Narcisse, 36 ans, Camerounais, sans emploi ».
Une perquisition effectuée au domicile du nommé Ouédraogo Djibril, a permis de découvrir dans la chambre de ce dernier, une machette bien aiguisée, des habits lui appartenant tâchés de sang, le téléphone cellulaire de la victime également tâché de sang et la somme de 400. 000 Fcfa dont certains billets étaient tâchés de sang. Interrogé, ce dernier a cité les autres auteurs dont deux déjà interpellés, a expliqué la police nationale.
Notons qu’une marche a été organisée ce mercredi 17 octobre 2019 par les étudiants en la mémoire de leur condisciple. Saint Clair Allah, secrétaire général national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), en a profité pour demander aux autorités compétentes à prendre leurs responsabilités afin que justice soit rendue.
»Nous sommes venus crier justice parce qu’il est important que nos autorités prennent leurs responsabilités. Nous sommes meurtris ce jour et nous pleurons notre camarade. Les uns et les autres ont voulu faire passer l’assassinat de Dja Brice comme un règlement de compte à la FESCI. Mais, à la FESCI, il n’y a plus de morts d’étudiants, plus de violence parce que notre crédo, c’est zéro violence pour la promotion de l’excellence », a soutenu le patron de la FESCI.