L’affaire « Faso Attiéké » est bien loin de connaitre son épilogue. L’on a assisté à la vive protestation de Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, devant l’utilisation du mot « attiéké » par cette entreprise burkinabè, dont la promotrice a remporté le prix Pierre Castel, dédié aux jeunes entrepreneurs du Burkina Faso, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. La réaction de la firme ne s’est pas fait attendre.
« Faso Attiéké » répond à Souleymane Diarrassouba
C’est à travers une publication sur sa page Facebook que « Faso Attiéké » apporte la réplique à Souleymane Diarrassouba. « Le 16 septembre 2019, nous vous annonçons sur notre page Facebook « Faso Attiéké » que notre promotrice Florence Bassono a été sacrée lauréate au Burkina Faso du prix Pierre Castel décerné par le fonds Pierre Castel aux jeunes entrepreneurs du Burkina, du Cameroun et de la Cote d’Ivoire qui sont porteurs de projets à fort impact social, économique et environnemental dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire », note la firme burkinabè.
Il faut noter que, comme l’indique le communiqué, « le vendredi 22 novembre 2019, à l’occasion de la 5e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), le fonds Pierre Castel, au regard du caractère international de son prix et de l’envergure de l’évènement, a saisi l’occasion pour la remise officielle des prix aux trois lauréates de l’édition 2019″.
Mme Florence Bassono a foulé le sol ivoirien dans le souci de « recevoir son prix constitué d’un trophée et d’un chèque d’une valeur de 10 millions de FCFA. Ce prix va contribuer fortement au renforcement de l’entreprise, notamment le circuit de distribution afin de rapprocher le produit de bonne qualité aux consommateurs issus de toutes les couches sociales ». « Faso Attiéké » ne manque pas de remercier le fonds Pierre Castel, ses partenaire et clients pour le prix décerné à sa promotrice.
« Faso Attiéké », comme pour répondre à Souleymane Diarrassouba, rappelle qu’elle « est une entreprise sociale de production de semoules de manioc qui emploie 42 personnes, dont 37 femmes ». « En 2011, le nom commercial « Faso Attiéké » avait été protégé auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), fait remarquer l’entreprise.