Nathalie Yamb a été expulsée de la Côte d’Ivoire, le 2 décembre dernier. Cela n’empêche pas la Conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly de continuer à attaquer le pouvoir d’Alassane Ouattara.
Nathalie Yamb: « Si j’attrape un rhume, c’est la faute à Ouattara »
Liberté et démocratie pour la République (Lider, opposition), le parti de Mamadou Koulibaly est dans une véritable tourmente ces derniers temps.
Tout cela s’est déclenché avec l’expulsion manu militari de Nathalie Yamb, début décembre, vers Zürich en Suisse, avec pour motif « activités incompatibles avec l’intérêt national ».
Ce départ brusque et inattendu de l’étoile montante du panafricanisme d’Abidjan ne lui a pour autant pas arraché sa verve langagière.
Dans de fréquents tweets et autres posts sur les réseaux sociaux, la Dame de Sotchi n’a cessé de lancer des piques au régime d’Alassane Ouattara.
L’hiver bat son plein en Europe, surtout en Russie où elle s’est aussitôt envolée, et le climat chaud de l’Afrique semble terriblement manquer à Nathalie Yamb.
Ainsi, a-t-elle publié, ce vendredi, sur son compte Twitter, ce message avec un brin d’humour. « J’étais au calme à Babi, jusqu’à ce qu’il m’envoie ici, sans habits d’hiver. Si j’attrape un rhume, c’est la faute à Ouattara… », a-t-elle écrit.
A la réaction de l’un de ses followers de savoir pourquoi elle n’a pas choisi d’aller vers le Cameroun, son autre pays, la réponse de la militante de Lider est sans ambages : « Je n’ai rien choisi du tout. Ouattara a choisi pour moi… ».
Elle entend ainsi tenir pour responsable le Président ivoirien pour tout ce qui pourrait lui arriver. Quoi que… En plus de Nathalie Yamb, d’autres militants de Lider, notamment Khodor Chouman, conseiller de la présidente Monique Gbekia, ont été convoqué à la Préfecture de police d’Abidjan.
Nous apprenons d’ailleurs que ce samedi 14 décembre 2019, des policiers ont débarqué à l’Hôtel Assonvon de Yopougon où se tenait une réunion de Lider.