L’armée malienne est véritablement en train de laisser sa peau dans cette lutte contre les djihadistes au nord du pays. Vingt-neuf soldats maliens ont été massacrés, jeudi 19 mars 2020, par ces islamistes dans la région de Gao.
Le Nord-Mali, un véritable mouroir pour les soldats maliens
Alors que le Président Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé un dialogue direct avec les groupes djihadistes, la situation sécuritaire au Nord-Mali est véritablement en train de se dégrader. En témoigne la dernière attaque de militants islamistes contre un poste avancé tenu par l’armée malienne à Tarkint, au nord de Gao, principale ville du septentrion malien.
Il ressort des faits que tôt ce jeudi, une horde d’assaillants lourdement armés a pris d’assaut cette base militaire. L’attaque a été si brusque et si brutale qu’elle n’a laissé aucun repit aux soldats maliens qui tenaient ce poste.
A en croire le communiqué officiel, cette attaque des djihadistes a causé la mort de vingt-neuf (29) militaires des Forces armées maliennes (FAMa) et blessé cinq (5) autres. La hiérarchie militaire s’était cependant méprise sur ce bilan dans les premiers instants de l’attaque, annonçant au départ que seulement deux soldats avaient été tués. Les corps des soldats tués ont été acheminés à Bourem, au sud de Tarkint.
Cette attaque n’a certes pas encore été revendiquée, mais selon le mode opératoire, tout porte à croire qu’il s’agit de militants islamistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique.