Me Affoussiata Bamba Lamine, membre du Collectif d’avocats en charge de la défense du député Alain Lobognon, en appelle au sens de la responsabilité des autorités ivoiriennes en cette période de psychose liée à la vitesse de propagation du Covid-19.
Me Affoussiata Bamba-Lamine vole au secours des journalistes Vamara Coulibay et Paul Koffi
L’ancienne ministre de la Communication et proche de Guillaume Soro, Affoussiata Bamba-Lamine, a réagi à la convocation des journalistes Vamara Coulibaly et Paul Koffi, respectivement Directeur de publication des quotidiens L’Inter et le Nouveau Réveil, à la brigade de Recherche de la gendarmerie nationale.
A en croire l’ancienne porte-parole de la rébellion des Forces nouvelles, la convocation de ces deux journalistes, serait consécutive à un communiqué des avocats de l’honorable Alain Lobognon, publié dans leurs supports respectifs.
Le communiqué informait que le Député Alain Lobognon, un autre proche de Soro, serait dans un état très critique à la prison civile d’Agboville où il est incarcéré depuis peu, et que son état nécessiterait des soins intensifs.
« Il me revient que des responsables d’organes de presse ont été convoqués à la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale d’Abidjan pour, semble-t-il, avoir publié un communiqué du collectif des Avocats du Député Alain Lobognon, dénonçant la grave et inquiétante situation sanitaire dans laquelle il se trouve présentement », a indiqué Me Affoussiata Bamba.
Ajoutant qu’en sa qualité d’avocate et membre du collectif d’avocats du Député incarcéré à la prison civile d’Agboville, elle assume « la pleine et entière responsabilité » des dénonciations faites dans ledit communiqué.
« Jusqu’à preuve du contraire, ce communiqué reflète la triste réalité sur l’état de santé de notre client, ce qui justifie sa transmission à la presse », a-t-elle argué. Précisant que les Journalistes qui n’ont fait que le publier le communiqué, ont fait leur travail et rien d’autre.
«C’est pourquoi, j’estime qu’ils (les journalistes) ne doivent pas être intimidés par des convocations ou des poursuites judiciaires pour l’avoir fait. De tels agissements portent gravement atteinte à la liberté de la presse », a laissé entendre la collaboratrice de Guillaume Soro.
Qui en appelle au sens de la responsabilité des autorités ivoiriennes en ces temps d’incertitude liée à la pandémie du COVID-19.