Dans un communiqué relatif aux conditions de détention de l’honorable Alain Lobognon, transmis aux médias, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), donne sa part de vérité, totalement aux antipodes de celle relayée par le camp Soro.
Santé d'Alain Lobognon : Guillaume Soro et ses partisans auraient-ils menti? Le CNDH dit toute la "vérité"
L’affaire avait fait grand bruit au point d’en arriver à la condamnation de deux journalistes ivoiriens. Celle de l’état de santé et des conditions de détention du député de Fresco, l’honorable Alain Lobognon, à la maison d’arrêt et de correction d’Agboville.
Le fidèle lieutenant de Guillaume Soro, dans un communiqué rendu public par ses avocats, était annoncé mourant par ses proches.
Une information très loin de la vérité, si l'on s'en tient au communiqué rendu public par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), mardi.
A en croire l'organisation, contrairement aux allégations du camp Soro, le vice-président du MVCI se porterait mieux. Il bénéficierait, selon l’organisation dirigée par Namizata Sangaré, de commodités relativement bonnes.
«Le CNDH a constaté qu’il présentait les signes extérieures d’une personne en bonne santé. Au demeurant, M. Alain Lobognon n’a fait cas d’aucun ennui de santé à la délégation », relate Namizata Sangaré, faisant référence à une visite rendue au détenu le jeudi 2 avril dernier.
Conformément au régime de détention de droit commun dans les établissements pénitentiaires, le collaborateur de Guillaume Soro bénéficie de "conditions relativement bonnes et de commodité d’usage".
Mieux, l’épouse de l’honorable Alain Lobognon est autorisée à apporter à son époux des repas. Et ce, en dépit des restrictions imposées par le gouvernement relativement à la lutte contre la propagation du Covid-19.
Au regard de ce constat, le CNDH dit inviter les acteurs des droits de l’homme et tous ceux qui accompagnent la Côte d’Ivoire pour de meilleures conditions de détention dans les prisons et autres lieux de privation de liberté, à une plus grande vigilance dans la publication des informations.
Amnesty International, faut-il le rappeler, avait souhaité il y a quatre jours, des soins d’urgence pour ce proche du candidat de GPS, à la prochaine élection présidentielle.