Benjamin Tehe est un cadre de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), le parti politique fondé par l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly. Il y occupe le rôle de délégué régional à l’implantation Allemagne Autriche. Dans une note dont copie nous est parvenue, sans mettre de gants, l’homme se prononce sur le retrait de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
Benjamin Tehe s’en prend Alassane Ouattara
L’actualité politique ivoirienne reste dominée par la sortie de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Jugeant que la CADHP, dans l’affaire Guillaume Soro, a commis de « graves et intolérables agissements », le gouvernement ivoirien a décidé de retirer la déclaration de compétence qu’elle avait attribuée à la cour africaine, a précisé le ministre Sidi Touré Tiémoko, porte-parole du gouvernement, le 30 avril 2020.
Réagissant à cette décision d’Alassane Ouattara, Benjamin Tehe a laissé entendre que le président ivoirien pratique la « technique de la terre brûlée ».
« Face à son bilan chaotique et émaillé de scandales de tous genres, Alassane Ouattara est contraint au retrait de la scène politique par la pression de l’opinion nationale. Lâché par ses parrains extérieurs également, il décide d’obtempérer, mais sans pour autant abandonner, car il lui vient l’idée de la technique de la terre brûlée », a soutenu ce proche de Mamadou Koulibaly.
Benjamin Tehe a également noté que le chef de l’Exécutif ivoirien laisse un « pays totalement divisé, déchiré, économiquement à plat et croupissant sous le poids des dettes et dont la pauvreté rendrait l’équation de stabilité plus que jamais hypothétique ».
Poursuivant, le délégué LIDER avance que le président d’honneur du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) est « convaincu de l’incapacité visible de son poulain Gon de perpétuer son règne devant une opposition plus que jamais prête à en découdre avec ce régime quel que soit le prix à payer et une population qui a découvert l’arnaque ».