L’accord politique signé jeudi 30 avril entre le PDCI-RDA et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, a fait réagir le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), formation politique proche de l’ancien chef du Parlement ivoirien, Guillaume Soro.
Accord PDCI-FPI: Le MVCI crache ses vérités à Guikahué
Le PDCI et le FPI de Gbagbo, ont signé jeudi à Abidjan un accord politique à six mois de la présidentielle. Les deux principaux partis d’opposition, ont pris «l’engagement commun à oeuvrer de concert pour le retour de la paix, de la réconciliation (…) et rendre transparent le processus électoral».
Également membre de l’opposition, le MVCI de Sekongo Félicien dit n’avoir pas été associé et dénonce cette attitude de ses alliés.
«A toutes fins utiles, en tant qu’acteur plein, dépendant de sa propre vision et non de celle d’un autre parti, le MVCI ne saurait être pris ou confondu aux structures satellites exécutantes ou suivistes », a argué Me Diarrasouba Lamine dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Le MVCI dit n’avoir pris connaissance du contenu de l’accord, pourtant l’engageant aussi, que par voie de presse. Le parti dit en appeler en conséquence à la vigilance le Pr Maurice Kakou Guikahué, secrétaire permanent de la plateforme d’opposition dénommée CDRP, sur ses « agissements » dans la conduite de la plateforme.
«Le MVCI fait remarquer que si l’accord engageait uniquement le PDCI, il n’aurait rien eu à reprocher. Cependant, faire des travaux sans impliquer la plateforme CDRP, pour ensuite l’engager, est inacceptable », s’est offusqué Me Diarrassouba Lamine.
Le MVCI voudrait faire savoir que cette manière de procéder n’est pas de nature à permettre la cohésion au sein de la plateforme.
Le parti de Sekongo Félicien demande la tenue urgente d’une réunion en vue de définir un protocole de fonctionnement qui permettra aux partis membres de travailler en bonne intelligence.