L’ONG Action pour la défense des droits de l’homme (APDH) a exprimé ses inquiétudes suite aux attaques meurtrières survenues, jeudi dernier aux postes frontaliers de Kafolo et Gbêya dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire.
Après les attaques de Kafolo et de Gbêya: Ce que l’ APDH demande au président Ouattara
La situation sécuritaire actuelle en Côte d’Ivoire, inquiète vivement l’ONG Action pour la défense des droits de l’homme. Jeudi dernier, une attaque meurtrière perpétrée par des individus non encore identifiés, contre une position des forces de défense et de sécurité ivoirienne, a fait plus d’une dizaine de morts et 6 blessés dans les rangs de l’armée. Cette attaque sanglante sera suivie par une autre, cette fois à Gbêya, dans la région du Folon, faisant deux gendarmes blessés. De tragiques évènements qui ne laissent pas sans voix, l’ APDH. « Nous condamnons fermement la double attaque à fort relent terroriste des 11 et 12 juin perpétrée dans le nord du pays », a argué le premier responsable de l’organisation, Dr Arsène Néné Bi.
Face à cette situation de nature à troubler la quiétude des populations, notamment celles vivant dans le septentrion ivoirien, l’ APDH a invité le gouvernement à instamment prendre des mesures visant à renforcer le système sécuritaire dans le pays. « Nous invitons instamment l’État à prendre de nouvelles mesures nécessaires et adaptées pour faire face à ces attaques asymétriques et garantir de façon effective la sécurité des citoyens, en améliorant la qualité des équipements et la formation de nos forces de défense et de sécurité pour faire face à ce nouveau défi sécuritaire qu’est le terrorisme », recommande l’organisation des Droits de l’Homme.
Pour l’APDH, ces attaques révèlent clairement les failles du système sécuritaire ivoirien et mettent en exergue la nécessité d’une action politique soutenue pour rendre effectif le droit à la sécurité au profit de tous les Ivoiriens, des villes comme des campagnes. Au nom de l’organisation, Dr Arsène Néné Bi a exprimé sa compassion à l’endroit des familles des militaires tombés sur le champ d’honneur et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Au gouvernement, l’ONG Action pour la défense des droits de l’homme a témoigné sa solidarité et ses encouragements pour les efforts déjà consentis dans le cadre de la lutte contre le « terrorisme ».