La représentation Lyonnaise de la Coordination des ivoiriens opposés au troisième mandat du président Alassane Ouattara, s’est exprimée sur la situation de contestation qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.
« Nous demandons à M. Ouattara de laisser les ivoiriens vivre dans la tranquillité dans le pays de leurs ancêtres »
Dans une déclaration signée des responsables de ce groupement, ces derniers disent condamner avec la dernière énergie la volonté manifeste du président Alassane Ouattara de mettre la Côte d’Ivoire à « feu et à sang ».
Cette sortie pour le moins musclée, est consécutive à l’annonce, le 6 août dernier, du chef de l’Etat sortant de rempiler pour un troisième mandat présidentiel.
Pour Archille Lallé et ses camarades membres des plateformes politiques EDS, CDRP, GPS et la société civile, cette candidature constitue une violation flagrante de la constitution.
«Pour la Diaspora ivoirienne, il s’agit ni plus ni moins d’une volonté manifeste de confiscation du pouvoir d’État au profit des intérêts particuliers du clan Ouattara (…) Surtout que dans le même temps, Monsieur Alassane Ouattara interdit à des fils du pays de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020», stipule la déclaration.
Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro ou encore Akossi Bendjo, tous potentiels candidats de l’opposition, ont tous été exclus de la liste électorale provisoire.
Dans leur déclaration, Achille Lalle (FPI), Alexandre N’guessan (PDCI), Ali Diabi (GPS) et Eliane Greki (COJEP), ont par ailleurs apporté leur soutien indéfectible à la vague de contestation amorcée depuis la semaine dernière dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire, pour dire non à la candidature du président Ouattara.
« Nous demandons à M. Alassane Ouattara de laisser les ivoiriens vivre dans la tranquillité dans le pays de leurs ancêtres », disent-ils.