La Famille Tayorault est inconsolable ces derniers jours à la suite des violences qui ont émaillé la marche de l’opposition contre la candidature d’Alassane Ouattara. Et pour cause, leur résidence familiale sise à Divo a été littéralement détruite lors des remous sociopolitiques dans ladite ville. Meurtri par cette situation, l’artiste David Tayorault a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux.
David Tayorault, après l’incendie de sa maison familiale : « Cela ne restera pas impuni »
La marche des femmes de l’opposition du vendredi 21 août dernier s’est quasiment muée en affrontement interethnique, dès le lendemain, dans la ville de Divo (187 kilomètres d’Abidjan). « Au moins deux personnes ont été tuées à Divo dans des violences interethniques samedi, dans le sillage de l’investiture du président Alassane Ouattara comme candidat à un troisième mandat », déplore RFI, qui fait également cas de personnes blessées à l’arme blanche et de dégâts matériels.
Au nombre des victimes de ces heures chaudes dans cette ville, se trouve une famille bien connue en Côte d’Ivoire: celle de l’illustre artiste David Tayorault. L’arrangeur et producteur ivoirien a en effet déclaré sur sa page Facebook :
« Ma cour familiale à Divo a été incendiée, détruite par des inconnus armés qui ont fait exploser les deux bâtiments principaux de la cour dont les façades donnent sur la grande voie. Ceux qui y avaient leurs commerces ont tout perdu. » Avant de relever l’ironie du sort quant à ce qui arrive aux siens : « Aucun membre de la famille Tayoro n’a marché, personne ne fait de la politique, nous ne sommes adversaires de personne. Dieu merci, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. » « Cela ne restera pas impuni », a prévenu Totorino.
Fin mars dernier, faut-il le rappeler, David Tayorault avait élevé une vive protestation contre les agents des forces de l’ordre qui réprimaient sévèrement les citoyens pris aux heures du couvre-feu institué pour lutter contre la propagation de la Covid-19.