À Niamey depuis, dimanche 6 septembre, Alassane Ouattara a pris part au 57e Sommet ordinaire de la CEDEAO. Au terme de cette rencontre, le président ivoirien a levé un coin de voile sur ce qu’il a arrêté avec ses pairs de l’espace communautaire.
En proie à des crises, la CEDEAO en quête de paix et de sécurité
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est durement éprouvée ces dernières années. Confrontés à une menace terroriste persistante et aux affres de la pandémie à coronavirus avec son corollaire de crise économique, les États de cet espace communautaire sont également en proie à des crises politiques internes qui perturbent profondément la stabilité de cette sous-région. C’est dans cette atmosphère que le Mali, le plus vaste pays de cette zone, vient de connaitre un coup d’État militaire.
Ibrahim Boubacar Kéita a en effet rendu sa démission à la suite de son arrestation par les militaires maliens, qui ont déclenché une mutinerie dans la garnison de Kati, le 18 août 2020. Et depuis, la CEDEAO tente de trouver des solutions à la crise malienne. En dépit des sanctions prises contre la junte militaire du CNSP, les lignes n’ont véritablement pas encore bougé. C’est donc dans cette atmosphère que les Chefs d’État et de Gouvernement de l’Afrique de l’Ouest ont tenu à Niamey, ce lundi, le 57e Sommet de la CEDEAO.
Alassane Ouattara, le président ivoirien qui séjourne dans la capitale nigérienne depuis dimanche, a alors tweeté : « Ce lundi 7 septembre 2020, j’ai pris part, à Niamey, au 57e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO. » Avant d’annoncer l’objectif principal que ses homologues de la sous-région ouest-africaine et lui visent : « Nous sommes mobilisés pour un espace communautaire intégré, prospère, en paix et en sécurité. »
Notons que ce Sommet examinera « la situation politique, sécuritaire et économique de la sous-région, l’évolution de la situation au Mali », selon le chef de l’Exécutif ivoirien. Par ailleurs, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO élira le successeur de Mahamadou Issoufou, le président en exercice.